Le 28 septembre dernier, FACE Paris organisait une table ronde afin de restituer l’étude menée depuis un an sur les Salariés en grande difficulté économique. Si l’association travaille sur ce sujet délicat depuis plusieurs années, la crise économique et sociale résultant de la pandémie de coronavirus renforce l’urgence d’agir. 

 

 

Les dettes, la précarité de l’emploi, les situations familiales complexes (séparation, décès, proche en situation de dépendance…) mais également les difficultés de santé sont les principales causes de cette vulnérabilité économique.

Face à ce phénomène, 68% des managers reconnaissent ne pas savoir quoi faire. Pourtant 91% estiment avoir un rôle à jouer dans l’identification d’un·e collaborateur·trice en situation de grande difficulté.

Comment intervenir cependant ? Ces situations complexes engendrent de multiples interrogations, notamment comment apporter une aide aux collaborateurs sans s’immiscer dans leur vie privée.

Pourtant, ces cas individuels impactent la performance des entreprises, il est donc de leur intérêt de se saisir du sujet.

L’étude fait ressortir qu’il est important d’outiller les entreprises et les managers pour mieux accompagner les salarié·e·s en vulnérabilité économique. En effet, au-delà de l’installation d’un climat de confiance au sein des entreprises essentiel pour affranchir la parole. Il faut dépasser le traitement au cas par cas pour impliquer et  mobiliser les ressources nécessaires.

Inciter, informer, former, accompagner et systématiser sont les recommandations formalisées par le groupe de travail mené par FACE Paris. 

 

 

Pour en savoir plus, et venir transformer ces recommandations en actes consultez l’intégralité de notre étude ici !

Cette étude a été réalisée par le Lab’Ho pour FACE Paris, en partenariat avec les groupes Casino, Suez, Stef, Humando, Akto, Agirc-Arrco, La Croix Rouge Française et avec le soutien de la Fondation The Addeco Group.